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Nicolas Andréani

A bout de souffle avec Nicolas Andréani

Nicolas Andreani

Fils d’un gymnaste et d’une professeur de musique, Nicolas Andréani commence la gymnastique à 3 ans, puis l’équitation à 5 ans, jusqu’à ce que des amis de ses parents lui fasse découvrir la voltige un an plus tard. Au collège, il suit un cursus sport études. Au lycée, il est repéré par l’entraîneur national Jean-Michel Pinel qui lui fait intégrer l’INSEP et le Pôle France. Nicolas commence alors la compétition en individuel et se passionne pour les chevaux, notamment grâce à l’achat d’Idéfix de Braize en 2005 avec qui il se lie et gagne ses premières médailles. En 2007, Nicolas gagne sa première médaille d’argent aux championnats d’Europe de Kaposvár (Hongrie). En 2008, il termine 5ème aux championnats du monde alors même qu’il est blessé. Sa période de convalescence après une opération de l’épaule lui permettra d’apprendre à voltiger autrement, moins en force, avec plus de liant et d’harmonie. Cette évolution lui permet de réaliser une belle saison 2009 qui se termine par le titre de champion d’Europe. Grâce à son thème du soldat et à une musique qui a touché le public, Nicolas, qui a la fibre artistique et le sens du spectacle, enchaîne les titres les plus prestigieux tels que champion du monde en 2012 ou encore double vainqueur de la Coupe du monde en 2013 et 2014. Idéfix à la retraite depuis 2012, c’est désormais sur Just a Kiss*HN qu’il voltige, avec l’aide de sa longeuse de toujours, Marina Joosten-Dupon, qui l’accompagne depuis ses débuts et qu’il considère avec beaucoup d’admiration comme la meilleure au monde. Préparateur physique de profession et amateur de sensations fortes, Nicolas s’entraîne 15 à 30 heures par semaine et passe son temps libre à faire de l’escalade, du wakeboard, du saut en parachute et toutes sortes de sports extrêmes de plein air. 2014 NORMANDIE 2014 -JEM JUST A KISS*HN2 ème sur 15 Chpt Monde - épreuve individ. Homme 2012 LE MANS BOULERIE JUMP CH-W VOLTIGE JUST A KISS*HN1 er sur 15 Chpt Monde - épreuve individ. Homme 2010 LEXINGTON (USA) (WEG VO) IDEFIX DE BRAIZE3 ème sur 15 Chpt Monde - épreuve individ. Homme

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Nicolas Andréani ... JEM 2014

Nicolas Andreani 2011

Nicolas Andréani ... en 2009 !

Pour le plaisir ...

Idefix a rejoint les étoiles ...

 "Idéfix nous a quitté ! 
Je viens de perdre un compagnon or du commun à cause d'un très fâcheux accident de pré.
Après 12 ans à tes côtés à partager des émotions extraordinaire, à réaliser des performances exceptionnelles et à vivre des aventures hors du commun, notre parcours s'arrête ici.
Bonne route vers les étoiles et surtout merci pour tout Bilou.
Je t'aime Idé." Nicolas Andréni

Idefix - Salut l'artiste ...

Voltige : Nicolas Andreani de retour à la compétition ?

Voltige : Nicolas Andreani de retour à la compétition ?

 Lorsque le nom de Nicolas Andréani est apparu dans la liste de départ de l'étape parisienne de la Coupe du Monde de Voltige, on a d'abord cru à une erreur d'impression. Et pourtant. Le jeune retraité a bien rechaussé ses chaussons pour rappeler aux petits jeunots que "papi" était toujours en forme. Alors, retour à la compétition ou "one shot" ?  

Equidia: Nicolas, vous avez annoncé votre retrait de la compétition en début d’année mais vous avez rechaussé les chaussons pour cette étape parisienne de Coupe du Monde. On ne comprend plus. Retraité ou pas ?!
Nicolas Andréani: « Quand j’ai gagné la Coupe du Monde cette année, j’avais annoncé que si je pouvais faire Paris toute ma vie, je le ferai. Davy (Delaire) m’a exaucé en m’offrant la Wild Card donc j’en ai profité. Paris est une scène chargée d’histoire pour moi. J’y suis venu avec Idéfix de Braize, Just a Kiss, j’y ai fait ma première Nuit du Cheval aussi, avec la Compagnie Noroc… Et puis c’est le public parisien, c’est là où j’ai grandi. »
 

Quelles sensations ?
« Ca faisait longtemps que je n’avais pas ressenti ce stress. Depuis la finale de la Coupe du Monde en mars, je n’avais pas fait de compétition, juste des démonstrations ou des spectacles. J’avais préparé cette échéance, pris du temps pour me ré-entrainer en amont mais la première manche m’a tout de suite recadré. Ca m’a rappelé la rigueur de la préparation. »

En plus, ce n’était pas l’un de vos chevaux ?
« Non, Quiece d’Aunis est à Sandra Tronchet. Mais je le connaissais déjà, Sandra nous l’avais prêté avec Marina, ma longeuse, pour la finale de la Coupe du Monde à Bordeaux en 2014. Et puis j’avais déjà voltigé dessus avec la Compagnie Noroc. C’est un cheval que j’aime bien et quand j’ai commencé à en chercher un pour Paris, Sandra m’a tout de suite dit: « Je ne te demande pas sur qui tu veux voltiger ? » ! »

 Vous nous aviez parlé de deux nouvelles figures… Mais on ne les a pas vues, non ? 

« Non, effectivement. Ca fait 3/4 ans que je travaille de nouvelles figures que je n’ai jamais sorti en compétition. Certaines, comme les deux que je voulais présenter, sont prêtes mais je ne l’ai pas senti. J’ai ressenti le stress. Quand je suis arrivé en piste B, le cheval était un peu chaud et je n’arrivais pas à me caler comme d’habitude donc j’ai préféré ne pas les envoyer le premier jour. Et puis le deuxième, j’avais un petit souci de timing donc j’ai préféré présenter quelque chose de propre plutôt que quelque chose qui allait me mettre en difficulté. »

 Mais on va les voir un jour ?

« J’adorerais les placer avec la Compagnie Noroc, dans un cadre de spectacle. Ou peut être à Paris l’année prochaine, si je peux le refaire ? »

  Ce qui veut dire qu’on va voir revoir en compétition ?

« Non non, pas du tout. Tout ça c’est terminé pour moi. Je ne me vois pas refaire des programmes imposés et techniques. Aujourd’hui, je suis un professionnel du libre. Je sais que si je revenais dans le circuit, je pourrais me reclasser dans les trois meilleurs mondiaux. Mais je n’ai plus la foi, l’énergie et la force physique pour rempiler sur une saison avec 20 heures d’entraînement par semaine. »

Votre partenaire, Claire de Ridder, est aussi voltigeuse. Un pas-de-deux est-il envisageable ? 
« En démonstration, oui. Mais pas en compétition. Dans une catégorie comme dans une autre, aucun retour n’est prévu. »

 Source : http://www.equidia.fr/life/voltige-nicolas-andreani-de-retour-a-la-competition/

 

 

 

La fin d'un chapitre

La fin d'un chapitre

Nicolas raccroche après la Coupe du Monde  

Lors d’un entretien accordé à Grand Prix Magazine, le champion de voltige Nicolas Andréani, médaillé d’argent lors des Jeux équestres mondiaux de Caen, a confirmé son intention de mettre un terme à sa carrière d’athlète de haut niveau.
 
 
« Je ne raccroche pas les patins », disait-il au lendemain des Jeux équestres mondiaux. On l’imaginait déjà prendre une revanche et tenter de décrocher l’or à Bromont, au Canada, en 2018. Pourtant, Nicolas Andréani a bel et bien décidé de mettre un terme à sa carrière d’athlète de haut niveau. Probablement après la finale de la Coupe du monde, qui devrait avoir lieu début février. « J’aimerais gagner ce circuit une troisième fois, histoire d’établir un petit record difficile à battre pour la relève », s’amuse-t-il. Ou après le CVI 3* de Doha, début mars, « qui entame la saison ».
 
Il fallait s’y attendre : à trente ans, Nicolas Andreani était devenu le doyen de la discipline. Et depuis des années, les Jeux de Caen semblaient devoir résonner comme le point d’orgue de sa carrière « bien remplie »« J’ai tout gagné dans ma vie, à part les Jeux équestres mondiaux. Mais je suis quand même champion du monde et ça, on ne me l’enlèvera pas », commente-t-il. « Je n’ai pas envie de continuer pour me voir lentement décliner et regarder les plus jeunes grappiller des places devant moi ». Une façon de rester, dans l’esprit des amateurs de voltige, le Nicolas Andréani à son meilleur niveau.
 
 
Une reconversion au service de sa discipline
 
Une retraite sportive, oui. Mais le champion ne quitte pas le monde de la voltige. À l’instar de Jacques Ferrari, qui avait déjà annoncé son départ le soir-même de sa consécration normande, il entend désormais poursuivre la noble tâche de développer sa discipline, en France comme à l’étranger : « Je me consacre désormais pleinement à mon métier de coach. J’ai envie de faire découvrir la voltige, de transmettre mon expérience et ma passion aux plus jeunes. Peut-être déceler les futurs talents ? Je prends beaucoup de plaisir dans cette reconversion ». Un champion au service de sa discipline :« Souvent, on n’ose pas m’aborder pour un stage ou une formation, pensant que je ne m’intéresse qu’aux athlètes de haut niveau. Mais je suis ouvert à tout, j’aime aussi partager avec les clubs, par exemple », insiste-t-il.
 
Par ailleurs le Corse s’investit également pleinement dans le monde du spectacle, avec la compagnie Noroc, fondée par Jacques Ferrari : « J’ai suffisamment appris en technique. J’ai envie maintenant de ne faire que ce que j’aime le plus : du show, du libre, de la création. J’ai envie d’aller au-delà des règles académiques de la voltige ». Il est toutefois possible qu’on l’aperçoive encore sur les pistes de compétitions : « J’aimerais bien composer de nouveaux programmes libres et les présenter pendant le CVI du Salon du cheval de Paris, tous les ans. Peut-être à Saumur aussi : c’est bon de se produire à domicile ! De petites apparitions, pour m’amuser. Mais le très haut niveau, oui, c’est fini ».
 
 
LD

 

Source : http://www.grandprix-replay.com/content/andr%C3%A9ani-raccroche-apr%C3%A8s-la-coupe-du-monde

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